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Phase 2 – Fonds de réalisation

Le Fonds de réalisation

Dans la phase de réalisation, Église qui bouge soutient des initiatives qui ont montré leurs premiers effets au cours de la phase d’expérimentation ou qui, dans certains cas exceptionnels, ont présenté un grand potentiel dès leur démarrage. L’objectif est de consolider ces projets sur le plan organisationnel, de les professionnaliser et de les pérenniser.

Les initiatives développent à cette fin un plan financier et un concept de développement organisationnel simple et formulent des objectifs d’efficacité mesurables (lien). Elles s’engagent à recourir à des conseils, à consolider leurs structures et à développer la collaboration avec des partenaires ecclésiaux et de la société civile. Elles seront ainsi en mesure de façonner des formes de présence ecclésiale solides qui dépassent les structures existantes et atteignent les personnes qui n’avaient jusqu’à présent que peu de contact avec l’Église.

  • Le cadre dans lequel intervient le soutien est défini au cas par cas, il vaut donc la peine d’entrer en contact de manière précoce avec Église qui bouge au sujet de l’ampleur du soutien et des conditions.
  • Les prestations propres de l’initiative s’élèvent normalement à 20 % au minimum.
  • Les Églises réformées Berne-Jura-Soleure prennent par ailleurs en charge les coûts de conseils pour l’organisation afin de soutenir le développement de manière ciblée.
  • Après trois ans d’expérimentation (phase 1), le financement issu du Fonds d’expérimentation peut être prolongé d’un an au maximum afin d’évaluer le modèle d’impact, en cas d’approbation de ladite prolongation.
  • Cette année de transition (année 4) sert à contrôler les objectifs d’efficacité en pratique et à préparer la demande de soutien pour la phase 2.
  • Ce n’est qu’après l’évaluation du modèle d’impact que le Conseil synodal décide de l’entrée en phase de réalisation.

Les erreurs et errements sont partie du processus, l’esprit d’ouverture face au développement et la volonté d’apprendre ensemble et d’apporter ses expériences dans le réseau Église qui bouge sont déterminants.

Démarrage de la phase 2

As-tu déjà rencontré le succès en essayant une idée ? Il y a deux manières d’accéder à la phase de réalisation :

1. La manière normale : accès depuis la phase 1

  • Les projets soutenus par le Fonds d’expérimentation peuvent passer en phase 2 après une phase d’expérimentation réussie.
  • La condition est un processus standardisé, transparent et fondé sur des critères, dans lequel un modèle d’impact vérifié est disponible pour démontrer l’efficacité dans ses différentes dimensions.
  • Le groupe d’innovation donne une recommandation, la décision d’admission est du ressort du Conseil synodal.

2. La manière spéciale : accès direct

  • Dans certains cas exceptionnels, des projets plus importants et déjà mûrs disposant d’objectifs d’efficacité clairs peuvent accéder directement à la phase 2.
  • L’évaluation des objectifs d’efficacité peut avoir lieu au plus tôt après une durée de projet de deux ans.
  • L’accès direct est possible uniquement si un entretien de conseil avec Église qui bouge a eu lieu au préalable.
  • Il convient de présenter à cet effet un business plan et une recommandation du groupe d’innovation qui tienne compte des critères d’encouragement de la phase 1 et 2.
  • La décision est dans ce cas également du ressort du Conseil synodal.

Accès à la phase 2 étape par étape :

  1. Développer un modèle d’impact : Vers la fin de la phase d’expérimentation, l’initiative, soutenue par des entraînements, des ateliers et du coaching, élabore un modèle d’impact comportant des objectifs et des indicateurs clairs.
  2. Contrôle par Église qui bouge : Église qui bouge contrôle et accepte le modèle d’impact.
  3. Année de transition avec essai de mise en pratique : l’initiative vérifie ses objectifs dans la pratique, recueille les premières données et documente les effets. Ce processus d’apprentissage est soutenu par des conseils et du coaching.
    Les Églises réformées Berne-Jura-Soleure financent cette année de transition à hauteur du tiers des coûts de projets acceptés au maximum. Cela s’applique également aux projets qui ont déjà reçu un soutien à hauteur de la somme maximale de CHF 100 000 pour les trois premières années d’encouragement.
  4. Évaluation du modèle d’impact : Cette évaluation est un critère d’encouragement central pour entamer la phase de réalisation. Le modèle d’impact est examiné et ajusté si nécessaire sur la base des indices d’efficacité recueillis.
  5. Demande de soutien phase 2 – Fonds de réalisation : l’initiative dépose une demande de soutien pour la phase 2 accompagnée du modèle d’impact ajusté, du plan financier et d’un concept de développement organisationnel simple.
  6. Décision du Conseil synodal : sur recommandation du groupe d’innovation, le Conseil synodal décide de l’admission dans la phase de réalisation.

La phase de réalisation crée ainsi un cadre contraignant qui offre la sécurité en même temps que la liberté d’action. Elle sert de passerelle entre les expérimentations pionnières et une intégration potentielle dans les structures ecclésiales.